• Il était une fois deux jeunes filles et une expédition au bout des rêves.

    Les deux jeunes filles étaient pourtant bien éveillées car ce pays enchanté ne se trouvait pas loin dans les songes, mais derrière une balade par-delà les nuages.

     

    Ce pays des merveilles, elles y étaient déjà allées auparavant, avec plus ou moins de réussite. Elles le savaient, on ne touchait pas la perfection du bout des doigts sans le mériter. Elles s’étaient donc préparées, elles avaient anticipé, elles avaient mis toutes les chances de leur côté.

     

    Elles partaient vers ce voyage comme on partait à l’aventure. Elles s’apprêtaient à rencontrer des pirates, des fées, des princesses. Elles priaient aussi pour croiser des sorcières, des écureuils, des jouets animés et un dragon.

    Car après tout, elles allaient trouver refuge devant 5 jours et 4 nuits dans l’une des demeures les plus féériques que l’espoir ait compté.

    Elles avaient leurs billets d’entrée chez une souris.

     

    Cet endroit, ce n’était plus tout à fait la réalité, mais pas complètement l’illusion. Ca existait, on pouvait y vivre, y espérer, s’y amuser, rêver. Temporairement, comme un coin de Paradis qui ne s’ouvre au monde que l’espace de quelques secondes.

     

    Alors, en ce dimanche 7 juillet 2013, elles avaient embarqué dans leur bagage un peu de poudre de fée, et, après la deuxième étoile à droite, elles avaient volé tout droit jusqu’au matin.

    Jusqu’au pays des rêves.

    Jusqu’au pays des merveilles.

    Jusqu’à Disneyland Paris.

      

    Et cette histoire commence par « Il était une fois ».

     

    Once upon a time


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  • Mélanie laisse ses yeux vagabonder une dernière fois sur le livre qu’elle tenait posé sur ses genoux, tel un talisman, et le referma doucement, pour ne pas l’abimer.

    Tu t'envoles, tu t'envoles, tu t'envoles !

     

    On était dimanche 6 juillet, il était 18h et dans 24h, Tiffany et elle auraient déjà passé une bonne partie de leur première journée.

    C’était à la fois terriblement excitant et totalement stressant !

     

    La perspective des heures à venir semblait d’ailleurs démoniaque pour Tiffany. L’attente était interminable et les secondes s’écoulaient si lentement…

    Le plus dur était probablement à venir. Coucher tôt. Très tôt. Beaucoup trop tôt. Et levée à 4h du matin. Quatre heures ! Une sueur froide l’envahit de part en part.

    « On n’a pas intérêt à se rater cette fois. Je veux une réussite totale ! » S’enthousiasma Mélanie.

     

    Les lumières s’éteignirent à 23h, les bouches se scellèrent vers 1h du matin. Ô petite nuit, que tu seras courte !

     

    Tu t'envoles, tu t'envoles, tu t'envoles !

     

    « Haaaaa qu’est-ce que c’est que ça !!! »

    Mélanie se redressa en sursaut dans son lit, regardant dans tous les sens, pendant que Tiffany, hagard, essayait d’éteindre en vain un téléphone qui ne sonnait pas.

    C’était celui de son amie, qui hurlait à la mort une sonnerie techno. La mélodie harmonieuse qui aurait dû s’échapper à 4h du matin du siens semblait être en grève. Le téléphone de secours s’époumonait à l’autre bout de la pièce.

    Il était 4h15 du matin et c’était déjà un premier déboire.

     

     

    « C’est infecte ! On n’aurait jamais dû prendre un vol aussi tôt ! » Mélanie grimaça en enfournant sa valise dans le coffre de la voiture.

    « Quand on sera là-bas avant midi, et on a intérêt à y être avant midi, tu seras bien contente de t’être levée à cette heure-là ! » Répondit Tiffany, en s’installant derrière le volant. « Flo t’es prête ? »

    Florie, la petite main s’affairant dans l’ombre, acquiesça. Elle avait la lourde tâche de ramener la voiture à bon port lorsque les deux rêveuses seraient au-dessus des nuages.

    « Bon et bien…. Vers l’infini et haut-delà !!! »

     

    Tu t'envoles, tu t'envoles, tu t'envoles !

     

    Le soleil ne se laissa entrevoir qu’une fois la nuit survolée et l’avion ayant conquis le ciel. Tiffany se tortillait dans tous les sens essayant d’apercevoir un bout du sol, des formes insolites de nuages ou n’importe quoi d’inhabituel. Mélanie, elle, regardait fixement devant elle, ne bougeait pas, ne respirait presque plus.

    Il ne restait plus que 30 minutes de vol.

    Oh Mon Dieu….

    « C’est trop rapide on n’a pas le temps d’en profiter… Oh regarde ! On voit Paris ! Tu crois que je peux voir la Tour Eiffel. On voit rien je n’arrive pas à me repérer… Ha si la Seine ! »

    Tiffany maudit l’inconnu qui était près du hublot et tenta de prendre une photo avec son téléphone. Tant pis si elle le gênait, ce n’était l’affaire que de quelques secondes.

    « Bon ! On atterrit ??? » Supplia son amie. « Un avion c’est trop gros pour voler….. »

     

    Tu t'envoles, tu t'envoles, tu t'envoles !

     

     

     


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